Notre Histoire
Il Etait une Fois…
L'Histoire de Jerusalem Winery
Jusqu'au 19eme Siècle
L’histoire de Jerusalem Winery, c’est l’histoire d’un peuple exilé de sa terre voici deux mille ans à cause de ses mauvaises actions, et qui erre de contrées en contrées, siècles après siècles.
C’est aussi l’histoire de familles dont les besoins en vins sont intimement liés à la foi dans la loi de Moise, mais aussi à l’amour de la vigne et du vin. Ces familles ayant vécu dans l’exil sans jamais oublier leur attachement à la terre d’Israël et par-dessus tout au Temple de Jérusalem où les prêtres procédaient quotidiennement aux libations de vins sur l’autel de l’Eternel.
L’obligation de produire du vin malgré l’interdiction de devenir propriétaires de vigne a incité les notables juifs de chaque communauté à travers le monde à installer des caves à vins sous leur maison où ils rapportaient le raisin acheté aux paysans pour procéder eux mêmes aux vinifications dans les plus strictes conditions imposées par le judaïsme.
Exilés à Rome il y a deux mille ans, les familles Murciano et Sasportas se retrouvèrent plus tard en Espagne pour quelques siècles avant d’être expulsées à nouveau en 1492 et enfin d’être accueillies par le Maroc.
C’est à Fès, capitale du royaume Chérifien, que ces deux familles de notables et Rabbins produisaient dans des grandes jarres sous leurs maisons, des vins pour toute la communauté juive du guetto de Fès appelé Mellah en arabe.
Rabbi Samuel Murciano zal était connu dans toute la ville et mème dans les villes voisines de Meknes et Sefrou comme producteur de vins cacher, entre autres de ses activités, et reconnu pour ses capacités à produire d’excellents vins consommés pendant les Chabats et les fêtes.
Aprés l’émancipation des juifs, qui a suivi la conquête du Maroc par les français en 1907, son petit fils Isaac Murciano zal produisit du vin avec des méthodes modernes et les compétences des français qui exportaient le vin marocain en France.
Plus au nord du Maroc, dans la région de Berkane, les familles Sasportas et Teboul plantaient des vignobles et vinifiaient des quantités impressionnantes pour le marché local et l’export.
A la fin des années 1950, les guerres d’indépendance du Maroc puis de l’Algérie ccontraignirent une fois de plus les juifs à s’exiler, et la plupart choisirent la France.
C’est sur les bancs de l’école à Paris, que les enfants de ces nouveaux exilés se lièrent en partageant les souvenirs communs des vendanges et des merveilleux moments vécus dans les caves de leur pères, grands-pères et arrière grands pères en Afrique du nord.
Cet amour du vin s’est transmis de génération en génération, et les deux familles se sont promises de réaliser le rêve commun d’établir Jerusalem Winery lors du retour à Sion après deux mille ans d’exil.
1998
C’est en 1998, que la décision est prise d’unir les compétences et les efforts des deux familles Sasportas et Murciano pour fonder Jerusalem Winery. Les voyages se succédent pour fonder la société et effectuer des repérages concernant les vignobles et le futur lieu de production.
Etape après étape, les solutions se font jour et la motivation de se retrouver à produire des vins en Israël a décuplé nos forces pour que se réalise le rêve du retour a Sion.
2000
L’année 2000 est l’année charnière où les contrats d’achat de raisins et les plantations de cépages français ont démarrés. Nous avons engagé Francois Raynal pour conseiller et superviser l’achat et l’installation des meilleurs équipements français et Italien, afin d’être prêt pour les vendanges 2001.
2001
2001, ce sont les premières vendanges, les tout premiers raisins arrivent à Jerusalem Winery et enfin nous pouvions faire la bénédiction du retour à Sion.
C’est une immense joie et une profonde humilité prodiguée par la bonté de l’Eternel qui nous a enfin ramené à notre point de départ. Depuis maintenant plus de 20 ans les vendanges se succèdent en attendant l’étape ultime où le Temple de Jérusalem sera reconstruit et où nous pourrons apporter notre vin aux prêtres pour effectuer les libations ordonnées par Notre Maitre Moise sur l’Autel de l’Eternel à Jérusalem.